lundi 1 décembre 2014

Cool Raoul

Ce blog est totalement laissé à l'abandon, il y a en plus plein de photos qui ne sont pas visibles, classe quoi. Mais que fait la personne qui le tient bon diou ? … Ah merde c'est moi. Quoi? Pour que les posts de ce blog soient en ligne, il faut que je les écrive en plus ? Que j'utilise mes petits doigts, les faire bouger sur les touches pour que ça marche ???! Rolala, faut faire des efforts!! Nan mais qu'est-ce qu'il faut pas inventer ...

Bon en fait, c'est juste que je n'ai pas eu trop le temps et aussi la flemme d'écrire. Et puis je m'étais jurée que le prochain article serait sur la famille Salimpour, sauf que j'ai du mal à l'écrire et j'ai tellement peur de dire des conneries que … je n'ai rien fait ! Aaaaaah, quand la peur de faire mal me pousse à ne rien faire du tout. Pratique pour progresser n'est-ce pas !

Alors je voulais vous faire part d'une de mes grandes réflexions. Elle concerne cette peur de faire mal les choses et des barrières pourries que l'on place nous-même en travers de notre propre chemin.

Voilà,

Il n'y a pas très longtemps, j'ai revu des vidéos de quand j'étais petite et c'est marrant parce que je n'arrêtais pas de gesticuler, comme si mes membres avait leur volonté propre et que je les laissais vivre leur vie. Les gens qui me connaissent savent que je parle beaucoup avec les mains. Et ben quand j'étais petite c'était piiiiiirrrrree. J'ai commencé la danse à 3 ans et demi je crois, et je me souviens d'une des chorés de mon premier spectacle, sur la musique des Bisounours, que j'avais dansé dans mon pyjama préféré et avec mon nounours. Il y avait tout les gens du village qui nous regardaient mais je m'en foutais car je dansais avec mon Gros Pépère et c'était trop bien. Je pense que j'avais un trop plein d'énergie qui pouvait se canaliser dans la danse et j'ai toujours adoré danser.

Quand j'étais petite, je créais des petites chorés pour les anniversaires de mes parents et autres fêtes familiales (les pauvres, ça durait des plombes parfois!) et je désespérais mes frangins car ils étaient obligés de venir voir mes pestacles de fin d'année. Je pense que mes danses devaient être assez conceptuelles, je ne sais pas à quoi ça ressemblait mais mieux vaut peut-être pas que je m'en rappelle !

Le fait est que j'ai toujours ressenti le besoin de m'exprimer que ce soit par la danse, le dessin, le théâtre, l'écriture et autres … J'ai toujours eu plein d'histoires tournant dans ma tête (et oui, nous sommes un peu trop nombreux sous mon crâne parfois) et j'ai toujours eu besoin de les en faire sortir pour ne pas péter un câble.

Mais voilà, en grandissant je me suis sentie de plus en plus bloquée pour m'exprimer, en particulier pour la danse car je pensais que je ne connaissais pas assez de pas pour avoir le droit de faire des chorés. Petit à petit, je me suis donc mise des barrières alors que quelques années auparavant, je m'en foutais, je dansais tout simplement. J'étais en plus persuadée que ma prof ne m'aimais pas et j'ai donc passé plusieurs années à croire que je devenais de plus en plus nulle en danse.

Les années ont passé, j'ai changé de prof, j'ai repris la danse classique, j'ai testé la danse médiévale et le hip hop. J'ai essayé de créer des choses à nouveau mais sans arriver à me convaincre que j'avais le niveau pour le faire.

Lorsque j'ai commencé à découvrir l'American Tribal Fusion, j'étais à la fois intriguée par cette forme de danse et à la fois je n'osais pas tenter l'expérience parce que … je ne me trouvais pas assez jolie pour le faire........... l'excuse toute pourrie.

C'est donc au bout de 3 ans que je me suis enfin motivée à me lancer en allant au Tribal Umrah à Rennes. Là, toutes les réticences que j'avais ont volé en éclat car je me suis rendue compte que la communauté tribale est extraordinaire et je m'y suis tout de suite sentie chez moi. Et surtout, je me suis rendue compte à quel point les « danses tribales » étaient parfaites pour moi, en particulier l'American Tribal Fusion qui donnait une grande liberté d'expression. J'étais donc certaine que c'était la danse qui m'aiderait à m'exprimer de nouveau.

Je me suis donc lancée à fond dans les cours d'ATS et d'ATF, j'ai acheté des DVDs, je dansais presque tout les jours parce que j'étais tombée amoureuse de ces danses! Je me suis assez vite rendue compte que je pouvais créer des chorégraphies et c'était comme si j'avais retenue ma créativité tellement longtemps qu'elle voulait s'échapper d'un seul coup. J'étais donc très impatiente de pouvoir en faire quelque chose. Mais bien sûr, je me suis très vite remis des barrières et j'étais surtout hyper stressée par rapport à ma danse.

Ma plus grande difficulté a été d'accepter d'être débutante dans une nouvelle discipline. En effet, je n'arrêtais pas de me dire « punaise ça fait tellement longtemps que je fais de la danse, si je ne suis pas capable d'apprendre vite une nouvelle danse c'est vraiment que je suis trop nulle et que toutes les années précédentes n'ont servies à rien ». Et puis quand j'osais me dire « bon, j'apprends vite quand même, mes années de danses me permettent quand même bien de mémoriser ce nouveau pas », je m'auto-critiquais tout de suite d'égocentrique et je me focalisais sur ce que je n'arrivais pas à faire pour bien me montrer que je n'étais pas aussi forte que je le croyais. Mais surtout je me disais que tant que ma technique n'étais pas parfaite, je n'avais tout simplement pas le droit de créer.

J'avais donc à la fois affaire un enthousiasme débordant qui se percutait de plein fouet aux difficultés techniques. Car oui, il a fallu que j'apprenne à solliciter des muscles que je n'avais jamais vraiment fait travailler, même si j'avais déjà appris le concept des isolations par les autres danses. Je me suis donc énormément mise la pression lorsque je dansais chez moi et je posais des questions débiles autour de moi du genre « Et vous les autres danseuses trop fortes, vous vous entraînez combien de temps par jour, pour progresser hyper méga viiiitte ? » « A partir de quel moment on a le droit de dire qu'on est danseuse? » « C'est quoi le secret à savoir pour apprendre rapidement? »  « Quand est-ce qu'on a le droit de créer ??? ».

Je pense aussi que j'avais énormément peur du regard des autres. Quand je dansais chez moi j'entendais limite les voix de spectateurs imaginaires «Nan mais regardes, t'as vu celle-là? Non seulement elle a une technique de merde mais en plus elle ose créer une chorégraphie c'est n'importe quoi ! C'est trop nul, elle devrait mieux laisser la place aux vraies danseuses au lieu de s'y croire! » (Je vous avais dis qu'on était beaucoup dans ma tête!) La danse est quelque chose de tellement personnel, que j'avais peur qu'on me lynche sur ce que je faisais et d'être énormément blessée par ça.

Mais voilà, au bout d'un moment j'ai décidé de ne plus me laisser faire et d'enlever petit à petit ces barrières qui m'empêchent de faire ce que je veux faire. Il a d'abord fallu que j'accepte que l'apprentissage d'une nouvelle danse peut prendre du temps tout simplement. Parce qu'il faut que notre corps s'habitue au nouveaux mouvements, que les muscles se renforcent petit à petit, qu'il faut les intégrer à notre mémoire corporelle et que ça ne se fait pas en une semaine. Mais surtout que la « perfection » technique ça n'existe pas, chaque grande danseuse a eu ses propres difficultés pour apprendre. La patience et la pratique sont des éléments clés dans l'apprentissage. Je ne penses pas que le but principal est de devenir la meilleure danseuse du monde, de toute façon, il y aura toujours énormément de danseuses plus douées. Mais surtout il faut garder à l'esprit que la danse est un moyen d'expression et que l'on n'est pas obligé d'être méga doué pour avoir le droit de s'exprimer.
Quand j'étais petite je dansais devant des gens et pourtant je n'avais pas la technique parfaite vu que j'étais petite et en plein apprentissage. Et cela ne me gênait pas. Alors pourquoi une fois adulte ça changerait?

Je me suis aussi rendue compte que chez moi, les seuls spectateurs sont mon chat, mon lapin et parfois mon chéri (mais il s'en fout un peu à vrai dire). Je peux donc danser en total free style comme je le veux, il n'y a que moi qui sait ce que je suis en train de faire, je suis donc totalement liiiiiiiiiibre ! Je peux me tromper en faisant un exercice, personne ne me voit ni ne me juge parce que je n'y arrive pas, vu qu'il y a personne d'autre que moi.

Et puis j'ai osé me lancer, j'ai construit des chorégraphies et surtout, je les ai montrées. Ma première choré était un trio avec des copines, et je me suis rendue compte à quel point c'était chouette de créer à plusieurs. Et surtout, une fois dansée devant des gens, personne n'a été méchant avec nous. On ne nous a pas jeté d'objets pendant la prestation ni tabassées à la sorties sous prétexte qu'on était trop nulles et qu'on n'avait pas le droit de créer. Au contraire, on a eu le droit à un super soutien de la part de nos profs et de nos camarades de cours. Et je me suis donc rendue compte que notre pire ennemi est souvent nous-même.

Maintenant j'ose donc me lancer dans l'aventure, je m'entraîne parce que j'aime cette danse, non plus parce que je dois absolument progresser vite pour me sentir légitime. Je créée mes chorégraphies au fur et à mesure de mes idées, certaines aboutissant, d'autres pas. Je ne me suis pas encore faite descendre parce que ma chorée était nulle à chier, les critiques envers mon travail ont toujours été constructive. Parce que les autres danseuses ne sont pas des harpies prêtes à détruire le travail des autres, parce que j'ai la chance de faire partie d'une communauté de danseuse très soudée et fort sympathique.

Après, je sais que ce n'est pas non plus le monde des bisounours mais je garde en tête ce que m'ont dit mes profs et certaines danseuses. En particulier Sharon Kihara avec qui j'ai eu la chance de discuter et qui m'a transmis ce très sage conseil « Just fuck off ».

Alors, voici mon message à celles et ceux qui sont dans la même situation que moi : cool Raoul ! Prenez le temps d'apprendre, c'est parfois frustrant mais le plus important c'est de se faire plaisir en dansant. Faites taire la ptite voix sournoise qui vous dit « Roh, mais t'es trop nul(le), arrête ça sert à rien ». Mettez lui un joli poing dans la figure et continuer à danser. La vie est trop courte pour se la gâcher soi-même. (Et si la petite voix c'est quelqu'un, évitez quand même le poing dans la figure même si parfois certaines personnes le méritent amplement). 

Et si vous voulez faire des chorés faites les. Après, il faut juste savoir être honnête avec soi-même et ne pas prétendre ce qu'on est pas. J'en suis à ma vingtième année de danse (je ne compte pas les 2x2 ans durant lesquels j'ai arrêté), je pense que j'ai quand même le droit de dire que je suis danseuse. Mais je ne suis pas professionnelle car je n'ai pas le niveau et ce n'est pas mon métier. Mais je suis quand même une danseuse, car j'aime cet art et le pratique parce que j'en ai besoin pour m'exprimer. Et même après le premier cours, voir même en apprenant en autodidacte, on est danseur(se) et on est en droit de créer. C'est juste qu'être pro, c'est une autre histoire.

Et je finirais par cette phrase que Djeynee m'avait écrite sur un forum suite à un de mes moments de questionnement existentiel pourri : « Si tu veux danser danses ». En gros : agis et arrêtes de te poser des questions existentielles bizarres!


Sur ce, je vous laisse avec la vidéo d'une fille que j'aime beaucoup et qui illustre parfaitement mes dialogues avec « la ptite voix sournoise et négative » dans ma tête (Et je vous conseille ses autres vidéos car elles sont quand même bien marrantes!).




Je vous dis donc à bientôt … ou à dans 6 mois …. ou à dans 1 an …. voir plus, vu ma régularité d'écriture sur ce blog. Je vous bisouilles !

samedi 8 février 2014

Danses "Tribales". Mais qu'est-ce que c'est?

Juste avant de déménager et de me lancer dans les articles sur l'Historique de ces danses, je vous écris ce petit article en guise de seconde introduction.

Tout d'abord, il faut que je vous avoue que ce n'est pas tout à fait avec Tiffanie que j'ai découvert cette danse. C'est en effet en lisant ce blog satirique sur le monde des métalleux qui présentais la vidéo d'une fille dansant sur une chanson de métal et qui était présentée comme "la danse du ventre métal" (la vidéo est en mode privé) que j'en ai fait la découverte. Pour l'auteur de ce blog, c'était une sorte de nouvelle mode dans le monde du métal et en effet, il arrive parfois que des danseuses de sharqi (danse orientale la plus connue en nos contrées) ou autres soient présentes sur certaines scène de métal. Il avait aussi posté cette vidéo :


D'ailleurs s'y trouve une danseuse que j'aime beaucoup : Ariellah. J'avais regardé d'autres vidéos mais je n'ai pas cherché plus loin. Et c'est en revoyant ce type de danse sur le blog à Tiffanie que cette danse a vraiment commencé à m'intriguer !

Alors comment vous présenter les "danses tribales" ? Il faut dire que sous l'appellation "Danse Orientale", se cachent en fait différents styles quel soit égyptienne, turc folkorique. Et dans cette grande famille vous pouvez retrouver les "danses tribales" qui regroupe aussi plusieurs styles de danse. L'appellation tribal vient de l'époque de la création de Bal Anat par Jamila Salimpour mais je vous en parle de manière plus précise dans les prochains articles !

Alors en guise d'introduction et histoire de vous mettre dans le bain, voici un article publié sur internet il y a peu. En effet, je trouve qu'il explique très bien ce que sont ces danses, je n'aurais rien à y rajouter en guise d'introduction : L'American Tribal Style ATS ou l'hommage gestuel et visuel à un Orient hybride et fusionnel

Je vous met également le lien vers cet article-ci, publié sur Mademoizelle.com : J'ai testé pour vous ... la Tribal Fusion

De quoi vous familiariser un peu plus avec cette danse. J'en profites aussi pour vous mettre deux vidéos beaucoup utilisées pour expliquer en image ce que sont ces danses !

_Un documentaire court réalisé par Manca Pavli.


_Voici d'autres vidéos  pour que vous puissiez apprécier tout simplement ces danses :










Et pour finir voici le lien vers d'autres sites qui vous expliquent encore mieux que moi :

_Le site que Djeynee a mis en place et qui regroupe toutes les informations possibles et imaginable sur cette danse, une vraie mine d'or.


Voilà, de quoi faire une bonne introduction, j'espère qu'elle est complète, dans le prochain article, vous aurez le droit au commencement du commencement avec un article sur Jamila Salimpour et Bal Anat ! ^^

samedi 11 janvier 2014

Le jour où tout commença, le Tribal Umrah

Je profite du déménagement de mon ancien blog pour revoir mes différents articles sur la danse. En effet, pas mal de petites fautes s'y sont glissées et j'ai envie de vous faire partager les informations les plus justes possibles. ^^ Et surtout, j'ai écrit des choses qui ne me plaisent pas alors je fais peau neuve pour ce nouveau blog !

Pour commencer, pourquoi ne pas vous parler du Tribal Umrah, le festival qui m'a complètement plongée dans l'univers de la "danse tribale" ?! (Terme à utiliser avec des pincettes!!). Je vous présenterai plus précisément ce que sont ces danses dans les prochains articles, celui-ci fera office d'introduction, comme cet événement fut pour moi le début d'une sacrée aventure !

Il y a déjà 3-4 ans (que le temps passe vite!), par l'intermédiaire du blog de Tiffanie Uldry, une camarade de mon école de dessin, j'ai découvert une danse dont j'ignorais l'existence : l'American Tribal Fusion ou "danse tribale fusion". Comme la majorité des amatrices de cette danse, j'ai pu découvrir cette danse par des vidéos de Rachel Brice mais des vidéos d'autres danseuses dont celles de Tiffanie elle-même (^^). Cette danse m'a alors beaucoup intriguée mais je pensais qu'il s'agissait en majorité d'une danse pratiquée sur des musiques lentes et en solo. Pour moi, elle manquait un peu de dynamisme. Malgré tout durant deux bonnes années, j'y jetais un petit coup d’œil de temps en temps sans pour autant aller chercher plus loin.

Puis au fur et à mesure des discussions avec Tiffanie et d'autres personnes sur un forum (qui ne parle pas du tout de danse mais de soins naturels des cheveux, rien à voir presque), j'ai commencé à revoir mon jugement qui était un peu trop hâtif. J'ai ainsi pu découvrir le dynamisme de la troupe Unmata, on m'a parlé de l'ATS (American Tribal Style) et j'ai surtout eu vent d'un festival dédié à ces danses : le Tribal Umrah, organisé par Djeynee et son association qui avait lieu cette année là en Juillet à Rennes, avec la douce Hazel qui accueillait l'évènement. Ce week-end-là, je devais rendre visite à ma famille d'Angers et je me suis donc dit … autant voir ce que ça donne en vrai et tester !

Sachant à peu près que l'ATF s'appuyait en grande partie sur les mouvements de danse orientale, j'ai participé à un petit stage d'une semaine juste avant le festival afin de ne pas être trop perdue une fois rendue là-bas! J'y suis donc allée deux jours et c'était vraiment génial !

Bon, l'aventure avait un peu mal commencée : le timing était serré car avant de me rendre au premier stage, je devais récupérer les clés de l'appartement dans lequel une fille venant du Japon et moi devions dormir le soir-même. Or nos deux trains ont eu du retard et mon portable avait décidé de tomber en panne de clavier pile à ce moment-là, histoire de rajouter un peu de piment ! Heureusement j'ai pu récupérer les clés à temps et vite prendre un bus pour me rendre au lieu du festival !

C'est donc complètement essoufflée que je fut accueillie sur les lieux de stage et j'ai pu vite me rendre à la salle de danse après m'être changée en 4e vitesse pour mon premier stage :


Unmata1 : 

Quoi de mieux que de commencer par un stage avec la troupe qui m'a poussée à venir à ce festival ?! Ce stage était mené par Shelly, accompagnée de Sarah, qui nous ont appris une petite chorégraphie sur une musique toute douce. L'échauffement était dynamique mais du coup m'a bien plongé dans l'univers d'Unmata ! ^^ Les filles avaient le sourire, faisaient des blagues, j'étais très étonnée en fait ! En effet, je suis arrivée très intimidée car je ne connaissais personne et je me suis rendue compte que l'on pouvait facilement lier conversation avec les gens et même avec les "profs" !

J'étais aussi rassurée de pouvoir suivre le stage car j'avais peur de ne pouvoir en suivre aucun comme je n'avais jamais pratiqué ce style de danse. Heureusement, pour cette chorégraphie, il y avait pas mal de pas modern Jazz et le fait d'en avoir fait pendant pas mal de temps m'a bien sauvé la vie, je l'avoue ! ^^


Mell: 
Après, avoir rejoins à la gare ma colocataire de ces deux jours et découvert le chouette appart dans lequel on allait dormir, je suis revenue sur les lieux du festival pour mon deuxième stage de la journée. Il était donné par Mell et il s'agissait d'un stage d'initiation aux mouvements serpentins de l'ATF. Mell a vraiment été une super prof, toute souriante et très agréable à suivre ! Elle donne d'ailleurs des cours sur Aix-en-Provence, Marseille et a accueilli royalement l'édition 2013 du festival !

J'étais contente d'avoir pu suivre ce stage aussi. Il faut dire que les mouvements nous ont été très bien expliqués et j'ai aussi pu poser des questions à la fin du stage, auxquelles Mell m'a très gentiment répondu ! Ce stage m'a donc encore plus plongé dans l'univers, je commençais petit à petit à être conquise. D'ailleurs, heureusement que j'ai fais ce stage là pour le lendemain car il m'a bien aidée à poser les bases de cette danse!

Pour vous faire un ptit intermède, voici une vidéo de Mell, qu'elle a justement présenté à ce Tribal Umrah





Le soir du pic-nique :


Après ce stage, je me suis donc rendue au parc dans lequel était organisé un pic-nique géant, qui permettait aux festivalières et aux professeurs de ce festival de se rencontrer. Comment dire ... il y avait TOUTES LES PROFS !!!! Et c'était une année assez riche en professeures très connues dans ce milieu, pour ne pas dire certaines des plus grandes "stars". J'ai donc aperçu Rachel Brice (si si, la vraie, de loin), des membres des FatChanceBellydance (troupe pionnière de l'ATS), toute la troupe d'Unmata était à côté de moi ainsi que Mira Betz et son petit bébé, et bien d'autres! C'était un peu comme une sorte de rêve, je n'en suis pas revenue de l'humilité de ces danseuses ! Elles sont quand même très connues dans le milieu (Rachel Brice et les FCBD quoi !) et on s'est retrouvé à manger des saucisses et faire des jeux en leur compagnie !
A un moment donné,  Djeynee nous a demandé de faire un grand rond pour qu'il n'y ait pas de groupes et là, j'ai été définitivement conquise! Un tel esprit de partage, je n'avais jamais vu !

Cette soirée-là on a également fait un jeu : des numéros ont été distribués à ceux qui le voulaient, puis 4 de ces numéros étaient tirés au sort. Les appelés devaient alors improviser ensemble des mouvement ATS au milieu du cercle, devant le feu. A fond dans l'ambiance, je me suis lancée et j'ai pris un petit papier numéroté. Juste avant que l'on tire mon numéro on avait appelé ... Mardi Love ! Autant dire que j'étais intimidée en me rendant au centre du cercle et il me semble avoir prévenu mes "co-danseuses" que c'était la toute première fois que je faisais ce genre de danse. J'ai donc suivi comme j'ai pu et quand ce fut à mon tour d'être leader j'ai tenté des choses, je crois que c'était très ... expérimental! XD J'ai même fait des sortes de mouvements de danse vahiné, mais on s'est surtout bien marré ! C'était vraiment une soirée de rêve, je n'avais pas trop envie qu'elle s'arrête mais il fallait quand même bien dormir pour la suite ! ^^

Surtout que le lendemain matin ... :



Mardi Love :

Le matin suivant, je me suis réveillée un peu dans les vappes mais pile à temps pour me rendre au stage qui était justement donné par ... Mardi Love! Autant être franche : j'en ai chié. J'ai à peu près réussi à suivre les enchaînements lorsqu'on les faisait lentement mais dès qu'on passait la vitesse supérieure je galérais à fond !

Ce stage avait pour thème principal l'interaction avec le public que j'ai vraiment trouvé très intéressant. Du coup, Mardi Love nous a beaucoup parlé, avec un sourire jusqu'aux oreilles et toute gentille (oui, je crois que j'étais vraiment en mode bisounours ces jours-là!). Elle nous a parlé de l'importance du sourire, pas trop crispé de préférence (^^), juste esquissé pour pouvoir jouer avec mais en évitant de faire la tronche pour se donner un air mystérieux. Elle nous a aussi parlé du rôle que les mains pouvaient jouer ainsi que que celui du regard avec cette sorte de dicton : "warm eyes but not burn eyes". ^^. En gros, éviter de jouer les femmes fatales sur scène. Un stage de 2h très agréable, duquel j'en suis ressortie avec plein de petites clés pour les peut-être futures scènes et des enchaînements pour lesquels je me suis auto-défiée d'arriver à maîtriser un jour !

A la fin de stage, je suis allée la voir pour la fameuse photo-souvenir mais j'ai aussi pu lui parler un peu. Elle m'a dit qu'elle se souvenait de ma danse "vahiné" de la veille, mais comme c'est un peu moi qui ait abordé le sujet, je pense qu'elle a surtout dit ça  pour me faire plaisir! ^^
Voici donc un deuxième intermède avec cette vidéo de Mardi Love. Elle danse sur l'une des musiques sur laquelle, elle nous a fait danser pour le stage:






En attendant le stage suivant, j'ai pu faire un tour au marché du festival. J'ai d'abord mangé en discutant avec d'autres festivalières, notamment des toulousaines qui ont pu de me donner des informations pour des cours sur Bordeaux. Puis, je me suis rendue aux stands de vente où j'ai pu essayer des bijoux, des pics à cheveux hyper jolis, j'avais envie de tout prendre ! Sur un autre stand j'ai essayé 2 tenues, je n'arrivais pas à choisir. Du coup j'en ai pris une, la vendeuse m'a offert un pendentif en cadeau, super sympa !

Puis il était déjà temps de me rendre au stage d'après. Mais juste avant, je me suis rendue aux toilettes et j'y ai croisé ... Amy Sigil (qui est super grande !). Impressionnée, je lui ai juste souris au début et elle m'a demandé : "Comment ça va ?". J'ai donc tenté de lui répondre dans un anglais approximatif, pour lui dire que c'était la découverte de sa troupe qui m'avait poussé à me rendre à ce festival, que j'étais vraiment conquise par cette danse, que j'aimais beaucoup ce qu'elle faisait etc, j'étais donc un peu en mode groupie ! ^^ Elle m'a répondu que ça lui faisait plaisir et j'ai rougi, je savais plus où me mettre!!

C'est donc sur un petit nuage que je me suis rendue à mon dernier stage !


Unmata 2 :

Ce stage était donné par Kari, accompagnée de Sarah, et autant dire que c'était sportif ! On a appris une chorégraphie fusion - hip-hop et j'ai adoré ! C'était super dynamique et entraînant. Du coup il y avait une très bonne ambiance, comme durant tout le festival d'ailleurs. Et autant dire qu'à la fin du stage je n'avais pas du tout, mais alors pas du tout envie de repartir ! Surtout que le festival continuait sur plusieurs jour avec un spectacle à la fin.

D'ailleurs voici le lien de la vidéo du passage des Unmata lors de ce spectacle :



En sortant de ce stage, je suis vite allée chercher la deuxième tenue que j'avais essayé auparavant et la vendeuse m'a carrément offert un haut ! Puis je me suis enfuie pour prendre mon train avec un énooorme pincement au cœur et je suis donc partie de Rennes pour rejoindre ma famille à Angers. J'étais un peu dans un état second, fatiguée par ces deux journées de stage, des étoiles plein les yeux, de supers souvenirs en tête et avec un brin de tristesse de quitter le festival. Voilà, c'était fait, j'étais tombée amoureuse des "danses tribales", ma passion pour cette danse a pointée le bout de son nez durant ces deux jours et m'a complètement embarquée !



Un petit Bilan ?

Avec le Tribal Umrah, j'ai vraiment pu entrer directement dans le bain et j'ai été frappée par l'esprit de communauté qui règne dans ce milieu. C'était un vrai pari : je m'y suis rendue toute seule, je n'y connaissais rien, ni personne, ni la ville, ni la danse elle-même mais je ne me suis jamais sentie perdue au milieu de tout ce monde, une aventure incroyable ! J'ai pu y faire des rencontres géniales et je réalise encore que j'ai eu beaucoup de chance de pouvoir participer à cette édition du festival, d'avoir pu croiser les danseuses que j'ai pu voir et je ne regrette vraiment mais alors vraiment pas de l'avoir fait !

A la rentrée qui a suivi, j'ai eu la chance de trouver des cours de "danses tribales" à Bordeaux, ville dans laquelle je venais de déménager pour mes études. J'ai ainsi pu prolonger mon voyage sur le petit nuage sur lequel je m'étais posée au Tribal Umrah! J'étais vraiment à fond, j'ai acheté des DVDs et je m'entraînais quasi tout les jours en plus des cours ! (Maintenant je me suis un peu calmée quand même ... un peu ;) )

Depuis, je ne suis donc pas descendue de ce petit nuage, j'ai pu suivre des cours, d'autres stages et j'ai eu l'occasion de retourner au Tribal Umrah pour l'édition 2013 à Marseille et se fut tout autant merveilleux.

Voici donc un an et demi que je suis complètement envoûtée par les danses tribales et je ne pourrais jamais assez remercier Djeynee et toute sa troupe de bénévoles d'organiser chaque année un tel événement. Merci encore à toute cette fine équipe de permettre à tant de danseuses de faire de telles rencontres et de créer des souvenirs à jamais gravés dans nos mémoires ! Cette année ça va quand même être un peu plus compliqué car l'édition 2014 du festival se déroule à Prague et j'aurais peut-être des fouilles à ce moment-là. Mais si vous avez les moyens et les vacances pour le faire, je ne peux que vous conseiller de vous y lancer ! ^^

Pour clore cet article qui est ma foi bien long, voici une vidéo issue du spectacle d'ouverture de ce Tribal Umrah, une danse tribale fusion à la sauce bretonne ainsi que les liens !





Les liens :

samedi 28 septembre 2013

Des ptits bijoux

Voici une autre rubrique : mes travaux manuels. Dernièrement j'ai décidé d'arriver à faire quelque chose de mes dix doigts. Je me suis donc mise à fabriquer des objets de mon propre plein gré, pour y offrir aux autres. (Bien que je suis souvent tentée de les garder pour moi, mais ça, c'est parce que je m'attache trop vite aux objets !)

Voici donc un collier que j'ai fait pour ma maman, accompagné par de jolies ptites boucles d'oreilles :




Les photos sont un peu sombres, c'est dommage !

Et voili !! Vous pouvez me dire ce que vous en pensez et à la prochaine !!!

La promesse de l'ange

Voici une rubriques qui, pour l'instant n'a qu'un article : mes lectures. (peut-être qu'il va y en avoir, d'autres, peut-être que cette catégorie finira orpheline à vie ! Seul le futur nous le dira!)


Donc je vais vous parler de la Promesse de L'ange, co-écrit par Fédéric Lenoir et Violette Cabesos.
Pitite photo (on voit que le livre a un peu souffert des nombreux voyages dans mon sac !)


Résumé :

Rocher battu par les tempêtes, lieu de cultes primitifs sanctifié par les premiers chrétiens, le Mont-Saint-Michel est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Au début du XIe siècle, les bâtisseurs de cathédrales y érigèrent une abbaye romane. Mille an plus tard, une jeune archéologue passionnée par le Moyen Âge se retrouve prisonnière d'un énigme où passé et présent se rejoignent étrangement.



Avis :
Ce sont mes parents qui me l'ont offert et vu l'héroïne on comprend pourquoi ! De plus, comme je suis fascinée par les moines, ça tombait pile poil. En effet, nous suivons tout le long du livre à la fois, l'aventure de Roman, un moine désigné pour être l'architecte de la Grande Abbatiale du Mont-Saint-Michel, et celui de Johanna l'archéologue. Tout le long du livre on parle d'abbayes, de moines, d'archéologie de Cluny et c'était vraiment très plaisant.
Il y a eu malgré tout quelques couacs. Parce que la réalité du terrain archéologique … hem … genre chaque archéologue a une lampe dans sa poche (c'est très utile sur un chantier en plein air). Et puis j'aurais bien donné quelques baffes à l'héroïne. En fait, je n'aime pas trop les femmes de ce livre et leurs réactions. Par contre, les moines, youpi !!
Malgré tout l'histoire est très intrigante et j'étais curieuse tout le long du livre de savoir la fin, la clé du mystère. Mark a trouvé la fin nulle mais moi j'ai bien aimé. Très étrange mais sympa.



Donc voilà, à vous de voir, à vous de lire !!! ;)
Et surtout, n'oubliez pas, comme sur kyblog : lacé vo CoMms ! Mdr, kikou, lol !



La Fatigue

Ode à la jeunesse.

Je ne suis plus qu'une loque humaine.
Jusqu'à l'ombre des rideaux je me traîne.
Et pliant sous le poids
De cette fatigue qui croît,
Je me retrouve sans défense
Face à ce matelas immense.

Oh! Que c'est dur de soulever
Ce corps à peine reposé!
S'enfonçant dans ce lit douillet,
Reprenant là où j'en étais,
Etant réveillé depuis une heure,
A cause de ce réveil de malheur.

Et puis mon esprit s'élève,
Passeport pour le monde des rêves,
Achevant une volonté très faible,
Rendant service au marchand de sable.
Ah doux sommeil tant désiré!
Je viens te retrouver sans avoir lutter!

Petit Papillon

Et encore un petit poème, rien que pour vous, écrit il y a un petit bout de temps maintenant !!!

Petit papillon autrefois joyeux
Maintenant très malheureux
Bercé par la douce lumière
D'une lampe en verre
A côté de ses semblables
Alignés sur une table
Belles créatures épinglés
Par un collectionneur passioné