samedi 28 septembre 2013

La Fatigue

Ode à la jeunesse.

Je ne suis plus qu'une loque humaine.
Jusqu'à l'ombre des rideaux je me traîne.
Et pliant sous le poids
De cette fatigue qui croît,
Je me retrouve sans défense
Face à ce matelas immense.

Oh! Que c'est dur de soulever
Ce corps à peine reposé!
S'enfonçant dans ce lit douillet,
Reprenant là où j'en étais,
Etant réveillé depuis une heure,
A cause de ce réveil de malheur.

Et puis mon esprit s'élève,
Passeport pour le monde des rêves,
Achevant une volonté très faible,
Rendant service au marchand de sable.
Ah doux sommeil tant désiré!
Je viens te retrouver sans avoir lutter!

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